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En lisant mes mots anciens
J’ai vu l’ampleur de ta force L’étendue de ton sournois Cette cage, je me la suis forgée à moi-même La cellule naïve, ce n’était qu’une étape Mon esprit devait t’échapper Jusqu’à en perdre le lucide Les figures négatives s’enchaînent D’ombres à chiens noirs C’est la parade du subconscient Je ne suis ni un ange Ni une impératrice en guerre Je suis montée au-delà de l’entendement Littéralement Prise au plafond Cette colère, c’était moi affirmée Et je retombe Dans un corps qui m’est étranger Je pleure quand vient l’envie de parler Pourtant je suis le mouvement Contre le rejet de ma propre intériorité On peut mettre des mots sur ma personne Mais devant moi se trace le chemin du retour C’était une boucle De cellule en cellule Vers l’émergence de l’unique force La source étouffée doit bien ressortir quelque part En lisant mes mots anciens J’ai trouvé Mis en lumière La force de ton abandon Mais les heures se sont succédées À visualiser ce que tu n’avais pas éteint La force, le courant De mon retour à moi-même
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AuteureNée à l'Île-Perrot en 1989. Établie à Montréal. Archives
Mars 2020
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