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Je suis l’île aux esclaves
Ceux privés de temps Je suis la brisée au soleil Les paupières pourpres d’un sommeil Qui se fait rare Je marche vers le nulle part Des chiens affamés aux mollets Je suis la berge qui ne peut plus t’accueillir Celle changée pour le pire Un étang Une colline Aucun témoin Sauf mon regard esseulé Je suis la matrone d’un bordel de rien du tout J’attends l’idée que je m’étais faite de toi Le reste On n’en parlera plus
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AuteureNée à l'Île-Perrot en 1989. Établie à Montréal. Archives
Mars 2020
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